Mais qui es-tu pour juger les autres en permanence ? Je te connais peu et pourtant je sais que tu es une vraie vipère, sadique comme personne. Tu aimes voir tomber les autres, et plus que tout, tu aimes les faire tomber toi-même. Mais en réalité, tu n'es qu'une manipulatrice et hypocrite en plus de cela. Tu mens tellement bien que tu crois même tes mensonges ! Tu n'as pas de pitié, tu manipules tout le monde comme un vulgaire pantin. Ah, tu as de la fierté, ça oui ! Si seulement tu savais la mettre de côté lorsqu'il faut t'avouer vaincue. Excuse-moi. Excuse-moi d'avoir cru que tu saurais faire ça ; non, non, c'est trop facile ! À la place, tu préfères accuser les autres de tes erreurs. C'est beaucoup plus simple de la sorte, il faut le reconnaître. Et pourtant, c'est pas comme ça que ça marche. Moi j'ai un coeur, de la pitié et tout ce qui va avec. Je n'aime pas la vengeance et je n'aime pas non plus faire souffrir les gens. Certes, je n'ai pas manqué de le faire il n'y a pas si longtemps de cela, mais au moins, moi, j'ai des remords. Je me souviens comme si c'était hier du temps où tu étais mon amie. Du moins, du temps où tu faisais semblant d'être mon amie. Mais tout cela a cessé lorsque j'ai commencé à être heureuse ; toi tu n'aimais pas ça, recroquevillée dans l'ombre, tu espérais que mon bonheur ne serait que passager. Ouf ! Tu m'as fais trébucher, et pourtant je me suis relevée. Si être heureux pour toi se limite à voir tomber les autres, alors j'ai pitié de toi. Au moins, sais-tu ce qu'est l'amitié ? Rien n'est sûr. Oui, j'ai pitié de toi. Tu vis pour le malheur des autres, tu aimes voir souffrir les gens qui t'entourent. Je devrais être révoltée à cause de tout ce que tu as fais (et pas seulement ce qui me touche), mais je ne le suis pas. À la place, je me désole de savoir que tu n'as pas d'amis ou de gens qui t'aiment ; seulement des esclaves. Mais bon, je suis surtout désolée que tes amis, ou plutôt tes serviteurs (eux qui pourtant ont tout de même des valeurs, quoi que y a rien d'moins sûr) ne daignent pas ouvrir les yeux. Suis-je la seule à penser tout cela de toi ? Suis-je anormale ? Non, non, chez moi tout va bien. C'est chez les autres que tout va mal. Eux ne voient pas la vérité en face alors que moi, même sans te connaître dans le moindre détail, je peux te dire tes trois vérités ; manipulatrice, méprisante et sans pitié. Est-ce qu'un jour, quelqu'un ouvrira les yeux sur la personne que tu es vraiment ? Est-ce qu'un jour, quelqu'un saura te recaler, voir même t'envoyer bouler ? J'espère que tu pourriras là où est ta place ; dans l'ombre. Tu n'as pas de coeur. Tu n'as qu'une tête (et au passage, dont tu ne sais pas te servir), et des ambitions. Pff, je ne sais même pas pourquoi j'écris un si long texte pour un si petit esprit qu'est le tien. Mais bon, ça me détend, et tu vois, tu dois déteindre sur moi parce-que j'aime bien te blâmer comme je le fais. Actuellement je ne m'adresse qu'à une personne. Et pourtant. Il existe tellement de gens comme toi. Ah, ça me fait tellement de peine ! Je veux que tu moisisses seule dans ton coin pendant que les gens que tu as fais souffrir seront heureux. Oui, moi aussi j'ai causé de la peine à certaines personnes. Mais la différence entre toi et moi, c'est que moi je m'en veux. Moi j'ai des remords. Toi non. Du moins, tu fais semblant d'en avoir. Mais est-ce que tu sais ce que c'est, le fait de regretter ? Je ne pense pas. Ah ah, ose me dire le contraire et j'en rigolerais ! Arrête un peu de croire que tout est beau et parfait. On ne peut pas toujours accuser les autres à tord et à travers juste pour être tranquille et ne rien avoir à se reprocher. Un jour viendra où tu devras mettre ta fierté de côté pour faire face à tes erreurs. Et ce jour-là, je l'attends avec impatience. J'ai hâte de voir comment tu réagiras ! Ce jour-là sera la fin du mépris que tu accordes à chacun de tes esclaves. Eux ouvriront les yeux, et ce jour-là ; c'est toi qui tomberas.