PART 1. •


J’ai fais bien des rencontres. Pas beaucoup, mais assez pour pouvoir en parler pendant des jours. Déjà pendant mon enfance, je jouais avec beaucoup de petits solitaires. On s’amusait dans un territoire magnifique qu’était le miens. Je ne regrette rien de mon enfance, sauf ne pas être resté petit. Mes parents étaient deux Hurricanes. Braves et puissants. Et me concevoir était pour eux le plus beau rêve du monde. Ils étaient heureux d’avoir eu des enfants, c’était la première fois. J’étais quant à moi aussi heureux qu’eux sachant que j’étais Hurricane et que je vivais la vie à bien. Heureux, bien nourris, joueur, j’avais des amis. Tout ce que je voulais était près de moi. J’aimais ma vie, mes amis, ma famille. J’aimais aller chez les solitaires. Voir comment eux aussi se battaient pour survivre. Mais ce que je préférais surtout chez eux c’était m’amuser avec. Ils étaient marrant, ils étaient drôles et eux aussi avaient le sens de l’humour. Quand j’allais les voir, une amie de ma mère m’accompagnait. Elle ne me laissait jamais tout seul. A un an, j’en apprenais beaucoup. Et des Hurricanes, mais aussi des solitaires. Ils étaient mes ailiers, je les protégeais. J’étais fière de les avoir comme amis, et je ne regrettais pas de les avoir rencontrés. J’en apprenais beaucoup des inconnus et lors de parties de chasse. Les jeux aussi m’aidaient à survivre et quand à me battre, je tirais tout ça de la force de mes parents et de la fratrie. Mes frères, mes sœurs. Les jeux nous rendaient plus forts, et c’était parfait pour nous garder en bonne santé. Une fois que j’avais appris les bases, je commençais à défier mes parents au combat. Je n’arrivais pas encore à être assez fort pour les battre, mais ils riaient de me voir aussi fort que ça. Hier encore ils me voyaient entrain de téter et maintenant, ils me voyaient entrain de me battre. A un an et demi, j’avais presque finis ma formation. J’arrivais à battre tous mes frères et toutes mes sœurs, mais pas encore assez fort pour battre mes parents. Je rigolais, et eux aussi. Arrivé à deux ans, une de mes sœurs tomba malade. J’avais peur, et elle aussi. Nous nous aimions et je ne voulais pas la perdre. Alors tous décidons de rendre visite au chaman de la forêt. Un expert en guérison. Nous y déposions ma sœur pour quelques jours, puis quelques semaines. Le temps passait, et les nouvelles n’allaient pas mieux. Nous avions peur. A deux ans mon entraînement était fini et je connaissais toutes les bases du combat. Je n’avais plus qu’à me rendre plus fort en m’entraînant toujours et encore, jusqu’à ce que je devienne du fer. J’avais encore réussi à battre mes frères et sœurs, et pour la première fois j’avais enfin réussi à battre ma mère ! Mes parents étaient fiers en me voyant grandir, et je décidai de mener ma propre vie. Je partis de la tanière, laissant mes parents se charger de leur deuxième portée. Mes frères et sœurs menèrent leurs vie eux aussi, quand à ma sœur malade, je pris le temps d’aller lui dire au revoir et peut-être, adieu.

PART 2. •


Voilà. Le moment est venu, j’ai quitté le nid. Mais que me réserve la vie sauvage ? Je n’en savais rien. Mais je suis resté près d’eux, chez les Hurricanes. C’est ma famille tout de même. Et quoi qu’il arrive, je serais là pour eux. J’ai longuement mené ma vie d’Hurricane. En tant que guerrier, j’avais enfin fini mes « études » et j’en étais heureux de pouvoir enfin servir la meute comme bon me semble. Les dominants avaient changés. Chrodchild, et maintenant Croc-Blanc. Je ne m’étais pas intéressé aux autres. Et Chrodchild, je m’y étais vaguement intéressé. Jusqu’à ce que soit nominé Croc-Blanc, et j’étais content que les titres changent de pattes. Que les rangs se filent de pattes en pattes, ça permettait de changer un peu, que ce ne soit pas toujours le même meneur et que la roue de la chance tourne. Mes parents en étaient à leur troisième portée lorsque j’avais environ deux ans et demi. Ils n’avaient pas traîné ! J’étais fière de pouvoir avoir une trentaine de frères et sœurs. Mais en parlant de ma fratrie, les nouvelles de ma sœur malade s’aggravèrent de semaines en semaines. Voyant que le chaman n’y pouvait rien et que ses méthodes de guérison n’aboutissaient à rien, nous reprenions notre sœur. Mais la maladie s’aggrava, et cela faisait maintenant un an tout rond qu’elle était malade. Elle souffrait et elle luttait pour rester en vie. En vain. Nous sommes allés voir de nombreux chamans différents dans tous les recoins de Road Of Freedom mais, aucun ne parvint à la soigner. Elle avait des maux de têtes et, très mal au dos. Cela était très étrange mais bien réel. Elle n’en pouvait plus, elle avait assez lutté. Et la mort la prit de plein fouet avant même que nous pûmes lui dire adieu. Cela faisait mal de perdre un membre de sa famille. Et encore plus une de ses sœurs. Alors nous décidâmes de l’enterrer. En terres Hurricanes heureusement, là où nous irons quand nous le pourrons, nous recueillir. Elle fût enterrée dans la grotte Hurricane. Au plus profond de celle-ci. Et nous l’aimions notre sœur. Avec le reste de ma fratrie, environ une trentaine de loups en comptant la dernière portée de mes parents, nous irons, chaque jours où lorsque nous le pourrons, la voir. Mais je suis sûr que là d’où elle est, elle veille. Et elle nous protège. Nous t’aimons, ma sœur. Jamais je ne pourrai oublier les instants que nous avions passé à jouer avec le reste de la famille été de la meute, sans parler des solitaires. Au reste, il faut dire qu’il fallait s’en douter. Ma sœur était tellement malade, seule la volonté parvint à empêcher la mort de l’enlever pendant les premières semaines. Mais la volonté, elle n’est pas éternelle quand on souffre. Du regret, de l’émotion. Jamais je ne m’en remettrais même si j’ai déjà fais mon deuil. C’est un grand pas de fait, déjà.

PART 3. •


A maintenant trois ans, je suis un brave guerrier dévoué à la meute. Je ne fais pas le mâlin face à ma dominante actuelle Chrodchild mais, je reste sûr qu’une place se libèrera bientôt près des bras-droits. Mon père, celui qui m’a toujours entraîné coute que coute, jamais je n’oublierai tout ça. J’en souris lorsque j’y pense. C’est sûr que lui aussi voudrait que je monte dans la hiérarchie. Mais le plus important n’est pas là. Le plus important dit-il, c’est d’être dévoué et serviable. Fiable et fière de vivre pour les Hurricanes et que quoi qu’il arrive, mourir pour un Hurricane doit toujours se faire. Ne jamais renoncer, ne jamais lâcher prise. Quoi qu’il arrive, ne jamais trahir les siens. Ne pas faire l’abruti et toujours rester dans son truc. Être serviable et honnête, rester zen et ne jamais se prendre la tête. Et une fois que vous avez tout appliqué dans votre tête, alors vous pouvez essayer de faire vos preuves en tant que bras-droit ou haut placé. Mais à mon âge, je ne croyais jamais devenir bras-droit. Jusqu’au jour où, le nouveau dominant me donna rendez-vous. Il n’avait pas une tête de Pedo Bear croyez moi. A première vue, il avait l’air sympa. On avait parlé de mes capacités, de mes aptitudes, et aussi de mes motivations. Pourquoi ? Je lui avais parlé d’un grade. Bras-droit, ce que mon père et moi rêvions depuis tant de devenir.  Son nom ? Croc-Blanc. J’étais assez heureux de l’avoir rencontré. Lui aussi n’avait pas l’air de se prendre la tête pour peu. Et nous nous ressemblions beaucoup je trouve. Je lui avais donc parlé de se grade tant convoité. Et il m’a écouté, parler de moi et de mes motivations, et je me suis lâché. Je pense que c’est bien la première fois de ma vie que je sors un discours pareil. Jamais je ne m’étais senti capable de lâcher ça. Si mes parents étaient là, je suis sûr qu’ils auraient été fiers de moi. Mais la vie de parents leurs réserve des choses dont je suis sûr que je ne saurais gérer tout ça. Papa ? Jamais on ne m’a appelé comme ça. Mais peut-être un jour qui sait, une femelle m’abordera et peut-être alors que moi aussi, j’aurais ma chance. Peut-être plus tard que mes parents certes, mais elle sera là. Et petit déjà je disais à ma mère « Mais comment je la reconnaîtrais celle qui m’aimera plus tard ? » et elle me répondit « Tu le sauras lorsque le moment viendra mon petit. Tu la verras, et ton cœur chavirera. » Mais je suis sûr que ce n’est pas pour tout de suite et puis j’ai mon temps, je n’ai que trois ans. Pour l’instant, mon devoir était de tout faire pour que mon dominant m’accepte comme bras-droit. Je serais très fière de l’être, et ne serais certainement pas le seul ici. Et en un cours instant, mes motivations suffirent pour qu’il m’accepte. Mon cœur battait à tout rompre, j’étais enfin heureux. Mon but prochain ? Satisfaire la meute et la gérer à bien aux côtés de Croc-Blanc. Et qui sait, acceptera-il que je soit dominant un jour, moi aussi ?

PART 4. •


A écrire au fils du temps. Et des RPs et des évènements.

PART 5. •


Le futur. Quelle est cette chose ? Tu verras, quand j'aurais des enfants, une compagne, tout sera écrit ici.