Je me souviens de la première fois où j'ai réellement souris. Ce jour est tellement lointain que je ne parviens plus à me souvenir du jour ni de la saison exact. Je sais simplement que durant cette journée, nous avons accueillis un merveilleux chien. Une petite peluche. J'ai grandis avec cette dernière durant toutes ces années, je n'ai jamais cessé de me préoccuper d'elle e de lui donner l'amour qu'elle méritait. Aujourd'hui, je me rends compte que je suis différente des autres. Pourquoi ? Je n'ai pas l'impression de pouvoir m'attacher à des êtres humains. C'est assez étrange comme ressentis. L'amour, je l'ai éprouvé comme toutes personnes, mais, je me suis fait plumer. C'est un sentiment éphémère. Il arrive un jour et part aussi qu'il est venu. On peut vivre des mois de bonheur tout comme on peut vivre des mois de cauchemar avec un poids sur le cœur. La vie suit son court. Je ferme les yeux pour ne plus y penser. Dans la réalité, je parle que très peu. Timidité ? Trop facile comme excuse. Je le suis très certainement, mais, il y a autre chose qui me pousse à rester ainsi. Les mots, les paroles, les gestes peuvent blesser comme elles peuvent être d'une grande aide. Je garde le silence pour éviter de faire du mal. Cela peut paraitre bien étrange aux yeux de certains, mais, quand on regarde les gens qui nous autours ... Certains feraient mieux de se taire et de ne plus jamais l'ouvrir. On pourrait les comparer à des animaux sauvages qui sautent sur plus faibles qu'eux, c'est à celui qui fait le plus de mal qui remporte la victoire. Intérieurement, je ris. On croit me rabaisser, me faire du mal avec des simples paroles. Croyez bien, il n'en est rien. Je suis indifférente face à tout cela. Ce n'est très certainement pas des gens qui se croient supérieur à d'autres qui vont me faire pleurer. Le jour où ces personnes iront trop loin, elles auront intérêt à avoir du répondant si elles ne tiennent pas à être scotchées sur place. Ma nature gentille me pousse toujours à garder le self contrôle. Pourtant, j'en ai marre. Je ne pleurais pas, cela ferait trop plaisir. Mais je rage. Au fond de moi j'ai l'impression d'avoir l'enfer tant ça bouillonne. J'encaisse sans jamais répondre, sans jamais baisser les yeux. Je garde le contrôle tout en me disant dans ma tête que ça ne vaut pas la peine de s'énerver pour ça. Je soupire longuement une fois que c'est terminé. Je n'ai pas envie d'être méchante, ce n'est pas dans mes habitudes. Inconsciemment, j'y suis poussé. C'est sûrement lié au fait que je n'en peux plus, qu'il faut que je déverse cette rage. Malgré tout, j'ai fais de très belles rencontres, je ne les remercierais jamais assez. Ces personnes-là, elles se reconnaitront parce qu'elles sont sur mon facebook, skype, msn et même dans la vie de tous les jours. Je pense que du bien sur vous. Je ne le dis jamais parce que je préfère le garder pour moi. Hors, c'est une bien belle erreur. Sachez seulement que c'est grâce à des personnes comme vous que je maintiens la tête hors de l'eau. Je ne vais ai peut-être parlé qu'une voir deux fois sur toute ma vie et alors ? Cela n'empêche rien. J'espère que vous aussi, vous pensez à des choses positives sur moi. On a tous des défauts. Moi, j'en ai deux. Les deux plus gros. Celui d'être "timide" et celui de tout gardé pour moi. Peut-être est-ce mieux ainsi, peut-être vaut-il mieux que je ne me confie pas. Je ne veux blesser personne. Pourtant, ça arrive quelque fois. On n'y peut rien, c'est comme ça, c'est la vie. Ceux qui se prétendent parfaits prouvent déjà qu'ils ont un gros défaut : celui de s'y croire. Tant de personnes se cherchent, se désirent, se suivent pour ensuite se perdent en bout de chemin. Aujourd'hui encore, je suis perdue dans mes propres sentiments. Je ressens encore ce sentiment appelé l'amour. Je préfère l'ignorer parce que je sais qu'il n'apporte que souffrance surtout quand on sait que la personne qu'on aime nous remarque à peine. Je n'ai pas envie de me prendre la tête. Je laisse couler. La solitude est devenue un repaire, ma seconde maison dans laquelle je me sens bien. Je me mens, je le sais. Personne ne peut vivre seul, sans quelqu'un pour nous donner de l'amour, de la tendresse, de la joie et autre. Tant pis, je laisse couler. Je ferme les yeux et j'imagine le futur avec le "si j'allais lui parler". Chose qui n'arrivera, bien sûr, probablement jamais. Je suppose que beaucoup de personnes ne vont pas me reconnaitre à travers ceci, ils vont peut-être être même étonnés que je m'exprime aussi ouvertement. Je dis, tant mieux ! Je termine simplement pour dire que les personnes qui répondront à ce message que ce soit sur facebook par commentaire ou message privé, par skype, msn et autre, sauront les personnes sur qui je pourrais réellement compté. J'espère d'ailleurs en trouvé certaines que je vois souvent. (: Merci d'avoir prit la peine de me lire.

Merci. ^^
Disons que j'y ai mis tous mes sentiments dedans. :3
J'avoue même avoir les larmes aux yeux quand je l'ai écris. >//<

Je n'essaye de rien me prouver. ^^ C'est simplement des pensées profondes que j'avais besoin de partager. :3

Le sujet date, mais je me faisais chier et apparemment, c'est bien écrit. Donc je l'ai lu aussi ahah.

« Aujourd'hui, je me rends compte que je suis différente des autres. Pourquoi ? Je n'ai pas l'impression de pouvoir m'attacher à des êtres humains. » oh comme je te comprends ! C'est exactement pareil ! Je n'arrive pas à m'attacher à quelqu'un aussi fort que le sont deux "vrais" amis. Et pourtant c'est pas comme si je n'avais pas d'amis. J'ai réussi une seule fois, et à moitié disons. Il m'a fallut partager 2 ans de vie commune avec la personne. -.- '

« Les mots, les paroles, les gestes peuvent blesser comme elles peuvent être d'une grande aide. Je garde le silence pour éviter de faire du mal. » J'ai exactement le même comportement que toi. Au point de laisser les autres me marcher dessus, d'ignorer le mal-être que j'éprouve, d'ignorer mes besoins et tout le reste.

« La solitude est devenue un repaire, ma seconde maison dans laquelle je me sens bien. » C'est également ma devise bien que je sois en couple. Et parfois (très souvent en fait) je regrette d'être tombée amoureuse car je veux vivre seule. C'est là que je me sens bien, là où je suis sûr que personne ne me fera du mal. Pourquoi ? Parce que comme toi je ne parle pas, garde tout pour moi et que personne en ce monde ne peut deviner ce qu'il a dans la tête.



Enfin, tout ça pour te dire que tu es loin d'être la seule à être dans ce genre de situation. Certes, ça ne court par les rues, mais elles existent. Et puis vu que ces personnes ne parlent pas d'elles-même, du moins pas à l'oral, ou pas comme tu viens de le faire, il n'est pas souvent possible de les démasquer.


Pour ma part, j'ai finit par comprendre que ce problème qui m'a pesé pendant extrêmement longtemps n'est autre qu'un problème d'affirmation. J'ai des problèmes parfois avec mon copain, mais jamais je ne le lui dit. Jamais je ne lui dit stop, ce que je ressens ou autre. Pour lui, qui a l'habitude de s'exprimer, c'est que tout va bien. Et quand je fais la gueule, il ne comprend pas. Et moi je ne comprends pas son comportement incorrect, mais je ne parle pas non plus. Bref, c'est un cercle vicieux. C'est aller tellement loin que j'ai pété un plomb, je lui ai dit qu'il était allé vraiment trop loin et que je comptais rompre. Du jour au lendemain c'est devenu le prince charmant. Plus jamais il ne m'a rabaissé, critiquer, été violent physiquement avec moi. Et maintenant je continue à être dans le silence. Il fait encore quelques petites choses peu importantes que je n'apprécie pas, mais je ne dis rien et je rage silencieusement. Mais comment peut-il prendre en compte ce que je pense si je ne lui dit rien ? Il ne le peut simplement pas.

Un autre exemple, je souhaite devenir végétarienne pour diverses raisons. Je ne suis que flexi-végétarienne, en ce sens que je suis végétarienne chez moi mais pas chez les autres car je n'ose pas le dire. Timidité ? Non. Peur de blesser, d'engager un conflit, ou une autre peur, mais une peur irrationnelle et stupide fondée sur aucun faits établis, aucun faits qui puisse me confirmer dans ma croyance.
Ces peurs sont des pensées automatiques qu'il faut que je détruise.

C'est pareil pour toi je pense. Il faut que tu apprenne à parler, à t'extérioriser. Car en grandissant, ce silence ne peut plus durer, ça devient une source de conflit perpétuelle entre ta tête et ton coeur. Plus tôt tu tente de sortir de ce silence, mieux ce sera.


En tout cas je te souhaite du courage, espérant que tu as cessé de pleurer, que tu vois de nouveau un peu de bonté dans ce monde de brutes. Et sache que si tu veux parler, je suis là !




PS : tu peux me donner le titre de la chanson de ta signa stp ? Assassin's Creed non ?