facultatif, vous pouvez nous l'expliquez dans vos rp et journal.
Mes...Mémoires. J'aimerais ne jamais m'en souvenir, les laisser derrière moi, les oublier à tout jamais... Seulement tout le monde sait que c'est impossible, que nous garderons toujours le passé en tête, même si le présent est bien plus important. *Soupir* Mais puisqu'il faut raconter... Il faut que j'y repense une nouvelle fois.

Je suis né un 1 Janvier à 00h00. Bizarre non ?Pile le début d'une nouvelle année... Moi je dis plutôt pile le début d'une nouvelle vie. Enfaite, cette nouvelle vie allait être différente de toutes les autres. Ma mère s'était fait violée très jeune par un loup, elle n'avait même pas atteint sa maturité sexuelle, mais on ne sait pourquoi, elle fut tout de même enceinte de moi. Seulement, c'était une petite louve, et je grandissais petit à petit dans son ventre, toute les proches de la femelle, Ayëva, savait que la femelle ne pourrait accoucher, car le louveteau serait trop grand pour elle, et il ne pourra pas passer. Elle aussi le savait, mais elle ne voulait pas abandonner si vite, elle aimait le petit être qui grandissait de jour en jour en elle, elle voulait essayer, même si sa vie en dépendait. La jeune mère ne pouvait donc se reposer sur l'épaule de personne, sans compagnon, et ses proches venaient de l'abandonner et étaient partis à tout jamais loin d'elle pour ne pas la voir mourir. En y repensant, je trouve ça plus que lâche. Mais revenons-en à Ayëva et moi. Nous restâmes seuls, tous les deux, jusqu'à ma naissance. Ce fut le moment le plus atroce de ma vie, ainsi que celui de la courte existence de ma mère. Sans aide, sans explications, ma mère n'avait jamais vu d'accouchement de sa vie. Elle ne savait pas comment s'y prendre, et tout le monde savait que je ne passerais jamais à travers le corps de ma mère pour en sortir. A ce moment là, ma mère fit un acte, le plus courageux au monde, un acte qui lui coûta la vie, mais qui sauva la mienne. Avec ses dents, elle déchiqueta son ventre et l'ouvrit. Du sang gicla, avec moi. Je sortis sans encombre, mais découvris le corps sans vie de celle qui m'avait fait naître. Je restais donc près d'elle, sans manger ni boire, trop triste à l'idée de la laisser mourir seule, trop triste à l'idée de l'abandonner. Bientôt, je mourrais, et j'irais la rejoindre là-haut.

Ce fut quand mes forces commencèrent à me quitter qu'un loup s'approcha de moi. Un mâle puissant et digne. Je me souviens des paroles qu'il m'avait dit, comme si c'était hier, des paroles qui me firent pleurer, mais qui me redonnèrent du courage :
- Pourquoi t'acharnes-tu autant ?Elle est morte !ELLE EST MORTE ! Tu n'y peux rien !Tu vas te laisser mourir comme ça ?! Ses efforts n'auront donc servit à rien ?!
Aussitôt, en sa compagnie, j'avais enterré ma mère en la compagnie du mâle, qui, quand j'y repense, ne m'a jamais dit son nom. C'était un mâle intelligent et féroce, qui m'éleva comme son propre fils. Il me donna le nom d'Acharn, diminutif d" Acharner ". Je ne refusa pas ce nom, et le mâle m'apprit tout ce que je devais savoir, puis, quand j'eus atteint l'âge adulte, il me quitta, et nous nous dîmes au revoir. Mais pas adieu.