Après avoir passez du temps avec Zaak, Shanka arriva comme prévu en ce lieu.
Celui qui était familier, celui qu' elle aimait.
Elle s'assit près de l'eau, et respirait paisiblement.
Shanka se remémorait de vieux souvenirs en souriant, mais quand elle c'est revue en train de pleurée, seul en ce lieu si beau, elle versa quelques larmes.
"Soublo...." pensa t-elle. Elle avait peur qu'il soit mort, ou capturé ... peur de son sort ... 1 ans de recherche. Sans rien. Pas de nouvelles. Pas de traces. Elle se disait qu'elle aurait dût écouté sa mère... Mais elle tenait beaucoup à lui. Comment réagirait t-elle si elle le revoyais ?

Il y eut un moment de silence...  Puis un chant d'oiseau se fît entendre.
Elle l'écouta ... puis se coucha, près de l'eau qui ruisselait près d'elle.
Ses parents étaient surement mort ... et elle le savait ... tout ça part sa faute, car elle était partie. Elle se rappelait que son père et sa mère resteraient là. A l'attendre. Ils lui avaient dit. Mais ils ne sont plus là ... elle ne leur à pas dit au revoir ... elle se sentait bête.
La tristesse et la colère la regagna. Elle grogna, fort. On pouvait entendre de la tristesse dans son grognement.
La tête basse, elle ferma les yeux. Une larme tomba sur le sol. La dernière.
"Stop les gamineries, je doit plus pleurer..." pensa t-elle.

Soublo zigzaguait entre les plantes et les arbres. Il trottinait de façon légere, ses pattes rebondissant sur l'humus frais de la forêt. Le son qu'elles émettaient en frappant les feuilles en décomposition était à peine plus fort qu'un grattement de souris. Première règle : on a beau ne pas être en train de chasser il faut rester discret. Les odeurs de ses anciennes terres lui avait manqué. Le fumet des lapins n'était pas le même, les hardes de biches étaient présentes en nombre mais le plus important aux yeux du loup noir c'était les oiseaux qu'il pouvait y trouver. Il identifia le chant de quelques mésanges et le bruit des bec de pic-vert frappant le bois. Au milieu de ces bruits, de ces odeurs, de ces sensations , il se sentait de retour au paradis . Un sourire se dessina entre ses babines laissant sortir sa langue de façon amusante.
Mais, il s’arrêta net. Ce bruit, un glougloutement distinct, cette musique presque envoûtante qui réveillait quelques souvenirs en lui. Mélodie d'enfance, magique et pure, pleine de bonheur, d'images faites de couleurs.
-Non j'y suis allé instinctivement …
Il soupira. .Seconde règle : Même si tu voudrais revoir les loups du passé, oublie les, car en les cherchant le seul résultat que tu obtiendras sera la déception. Il secoua la tête en se demandant si les règles qu'il s'était fixé ne pourrait être détournées, juste pour ce cas là …Revoir Shanka juste une fois...
-Ce sera dur si elle n'est pas là ….
Il recommenca à avancer d'un pas lent mais décidé.
Le soleil brille, les oiseaux chantent. Shanka est au bord de l'eau et il n'hésite pas à la pousser avec un cri de loupiot désabusé. En sortant de l'eau, elle se jette sur lui sans pitié, elle s'essuie, s'ébroue si bien qu'au bout du compte, les deux sont autant trempés l'un que l'autre.
-Les bons souvenirs ...
Soublo les yeux fixés droit devant lui, aperçut enfin les reflets argentés de l'eau. L'incertitude l'envahissait une nouvelle fois, ce dilemme le rendait pratiquement fou.
-Une telle peur de la déception est-ce vraiment possible.
Il s'avança sur la berge et goutta l'eau fraîche, brassée par le léger courant.
Une silhouette brune s'agitant au loin, attira son œil acéré.
-Shanka ….

Shanka, assise là, devant l’eau si pure. Regarde l’eau ruisselante, aussitôt calme, aussitôt troublée par une feuille qui se pose doucement.

Maintenant je suis seul. Mes parents, Morts. Celui que j’aimais par-dessus tout, Disparut. Tous, sans exception.
Pourquoi moi ? Pourquoi moi je devrais survivre et pas ceux que j’aime le plus ? ….
Un vide, un énorme vide l’envahissait. Plus d’amour à revendre. Plus de jeux ou d’amusement. Plus de folie. Plus de rires…
Ah …  A ce moment-là, Shanka soupira. Elle regardait toujours l’eau s’écouler, la tête et les oreilles basses.
Une brise légère remua son beau pelage soyeux.
Elle se remémora, encore, plein de souvenirs en ce lieu.
Quelques minutes s’écoulèrent. Elle décida de se coucher en vache, près de la rivière et de ses souvenirs.
En fermant les yeux elle revoyais..  Ses parents et … Soublo..  Elle préféra sourire que de pleurer mais au fond d’elle, la tristesse était présente.
Sa tête se posa légèrement sur ses pattes. Elle s’imaginait que tous ceux qu’elle aimait étaient là, avec elle.
En cet instant elle aurait voulu mourir. Un petit sourire se dessinait peu à peu sur ses lèvres et une larme coula jusqu’à sa truffe …

Mon murmure se perdit dans le vrombissement léger des feuilles et du vent. La masse brune ne bougeait pas, immobile comme les rochers qui bordaient tout le long du cours d'eau. La jolie mélodie de celui-ci sonnait fort à mes oreilles comme si le temps s'écoulait de façon intense. Mes pattes étaient aimantées au sol malgré toute la force que j'y mettais elle ne bougeait pas  d'un poil.
Un dilemme éclata dans ma tête, soit je me précipitais sur elle, en hurlant son nom, au risque malheureux de me retrouver face à une autre personne ou face à elle, mais, les crocs découverts, me repoussant sans vergogne. C'était sûrement la pire des choses que  je pouvais imaginer. J'avais aussi une autre option. Celle de lui foncer dessus en hurlant et grognant, je verrai bien qui c'était une fois face à elle. Certes, c'était la facilité et aussi la possibilité de la voir fuir sans pouvoir la reconnaître mais je devais arrêter d'espérer comme ça figer face à cette simple forme brune.
-Dis toi que tes amis ne seront  jamais pour toujours tes amis...
Cette phrase sans sens, à mes yeux, raisonnait dans ma tête immanquablement, mon père l'avait prononcé quand j'avais du le suivre au lieu de rester au bord du ruisseau avec Shanka. Oui, ces mots m'avaient convaincu mais j'avais toujours douté de leur justesse.
Mes muscles se tendaient sous la pression, il fallait que j'agisse rapidement sinon je finirai par m'en aller la queue entre les pattes et triste pour toujours. Enfin à mon humble avis … Quel lâche je faisais quand même !
Tant pis je devais me jetai à l'eau. Je ployai mon arrière-train sous mon corps et m'élançai en avant droit sur la silhouette brune.
Faites que ce soit elle, faites que ce soit elle ...
-De quel droit oses-tu rester ici ? C'est mon territoire !
Je grognais le plus fort possible, les crocs sortis bien en évidence !
-Déguerpis ! Ce lieu est sacré personne ne peut y rester sauf moi !

Shanka sursauta au son d’une voix familière … Mais impossible qu’elle l’a connaisse.
Elle fit volte-face, en grognant et dans une grande rapidité sauta sur le loup en question.
Elle s’arrêta de grogner. Regarda le loup. "Soublo … C’est lui ! C’est bien lui ! Son odeur, ses yeux si envoutant et si "sauvage" … et son doux pelage … Son contacte …"
Heureuse !! Shanka était heureuse ! Son cœur battait de plus en plus fort. Mais … elle se mit à verser des larmes en grognant. Dans ses yeux on pouvait percevoir de la colère et de la tristesse. Et sans le vouloir elle lâcha tous ce qu’elle voulait lui dire.
"Soublo ?!",
Son nom avait été prononcé avec soulagement et avec joie et tristesse,
"Mais où étais-tu bon sang ??",
Cette fois, son ton devin beaucoup plus agressif mais toujours avec une pointe de tristesse, et aussi bien dans sa voix que dans ses yeux. En parlant de ses yeux, ils étaient tout affolés de voir un visage familier… Mais elle grognait toujours.
"Je t’ai cherché pendant un an ! J’ai eu peur !"
Dans un soupir de tristesse elle lui dit :
"Tu m’as manquée …"
Doucement, elle se retira de lui. Son cœur palpitait toujours autant par le choc des retrouvailles. Elle alla derrière "l’arbre rencontre", et s’assit un peu pour se calmer.
Elle est allée derrière Cet Arbre comme pour dire, "reste, comme avant… Attend un instant…".
"Calme toi Shanka, c’est peut-être pas de sa faute si il est parti sans rien dire …"
En elle se mélangeai plusieurs sentiments : Une immense joie, de la tristesse et de la colère …
"Je voudrais lui sauter dessus et le câliner en lui disant que je suis heureuse de le revoir ! Mais mes pattes sont tremblantes et collées au sol ! Soublo … S’il te plait ! Viens !"

Je suis fixé désormais, oui c'est bien elle. Pourtant, ma réjouissance est de courte durée. Elle m'accueille de façon renfrognée comme si elle me détestais. Je la vois partir derrière son arbre comme quand nous étions louveteaux, et, qu'elle me boudait parce que je l'avais trop embêtée. Un bref regard me fit comprendre qu'elle me demandait de patienter, le temps qu'elle se calme.

Je m'assois tranquillement en soupirant. Je vais juste lui dire bonjour, surtout ne pas aller plus loin je ne veux pas de point d'attache sur ce territoire. Ce serai comme perdre ma liberté, elle que j'ai si difficilement acquise au fil des années. Un travail de toute une vie abandonnait seulement pour une amie d'enfance.

D'un coup, l'hésitation s'empare de moi, je commence à gratter le sol avec mes griffes de plus en plus nerveux à l'idée de ne pas savoir quoi faire. Rah ! Des regrets si je lui parle et des regrets si je pars maintenant ! Quelle situation compliquée ! Même face à un ours, tout est plus simple …Je soupire bruyamment et redevient immobile.
Attendre la confrontation est le meilleur choix, je l'espère. Je regarde , patient, l'arbre derrière lequel Shanka s'est cachée ….
Je commence à lui parler.

-Shanka ça fait tellement longtemps, je ne m'attendais vraiment pas à te retrouver ici ! C'est bizarre, d'un coup, j'ai plein de souvenirs qui remontent à la surface … Mais ça me semble si loin tout cela, tu as grandi, j'ai grandi, tout a changé.... Du coup, si tu veux pas me revoir dis le moi tout de suite au lieu de me faire poireauter car j'ai ma vie à vivre avec ou sans toi ….
Je suis sûre de l'avoir entendu remuer derrière le tronc massif. Je vais bientôt savoir quel sera mon avenir.

Le trac était présent. J’avais peur qu’il ne partage plus les mêmes relations avec moi qu’avant. Soublo était le seul sur qui je pouvais encore compter. Et c’était le seul avec qui je voulais être.
Je l’entendais, gratter le sol avec ses griffes. Il s’impatiente. A ce moment-là un petit soupir sorti tout seul.
« -Shanka ça fait tellement longtemps, je ne m'attendais vraiment pas à te retrouver ici ! »
Oh, oui ça fait longtemps … trop longtemps … Et j’espérais te retrouver ici. Je souris en regardant le sol, toujours derrière mon arbre.  En entendent la fin de sa phrase, mon cœur se serra. Fort.
Tout … a changé ?... Moi ? Ne plus vouloir te voir !?
Respire, respire. Calme-toi. Va le voir et parle lui. Tu n’attends que ça !
J’entrepris d’aller le voir. Je me mis face à lui et m’assis. Troublée. Je le regardai. Mes yeux étaient devenus vitreux.
-Soublo,
C’est marrent, mais ma voie était assez mignonne, mélangée avec un peu de chagrin et de joie.
-J’aimerais que tu restes avec moi.. Enfin si tu veux, hein ^^’
J’avais du mal à parler et mon cœur se serrait de plus en plus puis se relâchait et recommençait.
-Et, je voulais savoir, si ta relation avec moi resterait la même,…. qu’avant …
Je baissai la tête et mis mes oreille sur le côté. Je n’arrivais plus à le regarder de peur qu’il veuille s’en aller et m’oublier, ou qu’il ne veuille plus de notre superbe relation. J’aimais plus que tout notre relation, je ne sais même pas comment l’expliquer tellement c’était complexe, mais il y avait quelque chose de très fort entre nous.

-J’aimerais que tu restes avec moi.. Enfin si tu veux, hein ^^’

-Et, je voulais savoir, si ta relation avec moi resterait la même,…. qu’avant …

Elle prononça ces phrases d'une voix incertaine. Elle attendait des réponses que je ne pouvais pas lui donner … Notre relation ? Elle était pratiquement réduite à néant. J'avais disparu plusieurs années, alors, les simples ébauches de souvenirs qui me restaient ne me ramener que de fines bribes d'émotions et de sentiments d'être lié ensemble. A chaque instant, je pouvais partir, disparaître, appeler par une envie de liberté irrésistible. Et notre relation s’estomperait à nouveau... En plus, qui me disait que je reviendrai ? Il y avait bien plus de chances pour que je ne réapparaisse jamais.

-Je veux bien rester aujourd'hui mais je ne compte pas rester indéfiniment dans les environs Shank' ...

Je la regarde, mon regard implanté dans le sien, lui faisant comprendre de ne pas trop espérer.
Oui, je voulais que ce soit elle au bord de la rivière. Mais, non, je ne voulais pas rester prisonnier de mes liens, de mes sentiments ou de toutes autres choses pathétiques qui pourraient me contraindre à laisser ma liberté de côté.
Je soupire.

-Shank' je te l'ai dit je ne suis plus le même, je ne suis pas sur que notre amitié soit aussi intense qu'avant mais je te jure que je suis très heureux de te revoir.

Je souris comme si ces simples mots pouvaient facilement faire passer la pilule … Je suis du genre désespérant comme loup. Enfin, ça elle ne le sait pas . J'étais pas comme ça avant, mon comportement s'est ancré dans ma solitude. Le triste retour du sort de la vie de solitaire. Mes yeux se perdent dans un autre monde. Voilà que je recommence à divaguer, loin de ce monde.
La louve en face de moi me regarde avec intensité. Je prêterai une oreille attentive à tout ce qu'elle me dira. Si elle me chasse et bien nous avons vraiment changés tous les deux. Je n'aurai donc plus rien à faire ici. Au revoir point d'attache, bonjour solitude de liberté. PATHETIQUE LOUP NOIR JE FAIS ,JE SUIS ...

Au fur et à mesure qu’il me parlait, mon cœur se serrait de plus en plus fort. Ma gorge se noua. Je baisse la tête. Des larmes coulaient en silence. Mes oreilles étaient sur le côté. Je lève les yeux pour le regarder. Je me rapproche un peu de lui, je lui fait une lèche sur la joue. Puis je recule tête basse.
Ma voie était haché cause d’une gorge nouée par la tristesse.
-Oui.. je comprends..
Non, je n’ai pas compris. Donc … il me considère que pour une simple connaissance …. J’ai été bête.
Je vais m'asseoir face à la rivière. Je regarde l’eau, triste. Les larmes coulaient encore un peu de temps en temps. Je me sentais ridicule. Je n’arrive pas à le câliner … je suis trop triste de savoir qu’il va repartir et peut être à jamais.
-Dit moi juste au revoir ou adieu avant de partir … juste ça. S’il te plait.
Le vent commençait à souffler plus fort. Je voulais me jeter à l’eau. Nan, me laisser tomber dans l’eau et me laisser porter par le courant. Je voulais sentir l’eau glacé se mêler à mon pelage pour toucher ma peau.
On n’entendait plus les oiseaux. Seules les feuilles des arbres faisaient du bruit.
J’étais triste, déprimée, comme vidée, mon être c’était volatilisé, comme si la vie n’avait plus aucun sens à mes yeux.
Je ne suis plus rien pour lui alors qu’il était tant pour moi. J’aurais aimée être sourde. Je ne sens plus mon cœur battre dans la poitrine. Ai-je oubliée comment respirée ? Je retiens plusieurs fois ma respiration, en silence, je respire un peu et recommence. Je me sens mal, vidée de tout mon être.
Le regard vide, mes yeux semblaient regarder l’eau. Une voix murmure tristement dans ma tête :Soublo … reste … reste avec moi … près de moi…. Je n’ai plus que toi …
Quelle voix égoïste. Je suis égoïste. Laisse Soublo tranquille, pour vivre il n’a aucunement besoin de toi mais on dirait que pour toi c’est le contraire..
Je soupir tristement. Mes larmes tombes une par une dans la rivière. Mon visage est pétrifié sur une tristesse intense.

Je me figeai. La réaction qu'elle adoptait n'était pas du tout celle que j'attendais. Je regardai quelques minutes ses larmes s'écouler le long de son museau et exploser à la surface du cours d'eau.
Alors, elle n'est pas devenu la louve forte que j'imaginais.... Celle que j'espérais retrouver, celle que mes souvenirs me promettaient. Un louve blanche téméraire qui avait peur de peu de choses, savait se défendre. Elle était doté d'une agilité étonnant … Ça, c'était la Shanka que je pensais retrouver .

-Dit moi juste au revoir ou adieu avant de partir … juste ça. S’il te plait

Cette phrase était horrible, j'avais impression que le dialogue si proche de nos deux âmes avait été rompu, répandu en milieu de petits morceaux volatiles que l'air s'amusait joyeusement à disperser. Quel idiot d'avoir imaginer que comme moi elle pouvait impasse sur les sentiments … Oublier tout. Il n'y a que moi qui fait ça. Que moi pour rester seul... NON libre. Un grand sacrifice pour si peu de choses : nécessaire.

-Si tu veux , on peut passer la journée ensemble. J'aimerai bien connaître la nouvelle Shanka, sa vie, tout ….

Je la regarde presque suppliant, je souhaite désormais savoir ce qui nous sépare. Cette chose je veux y poser ma truffe, l'évaluer et décider si oui ou non il est nécessaire de la maintenir entre nous.

-S'il te plaît parlons, on se dira au revoir , plus tard ...  

prévient quand même tes partenaires de rp Shanka =)

C'est déjà fait x)
Je l'ai dit à Zaak, Soublo et Amarock plus Ookami.
(: